¬ perspective et la forme invisible ¬

Ma photographie : une interprétation ?

Mon travail prend sa source dans le rapprochement de deux perceptions du sujet : l’une intangible, l’autre sublimée qui s’appuie sur la première. De ce rapprochement, je peux explorer l’envers et l’endroit du décor. Ma photographie ne transpose pas, ne transporte pas. En la dépossédant de ces dernières fonctions, je mets en place une simple possibilité du rêve.

Cette extraction du réel fait état de l’abolition du temps et ceci prévaut à toute ma démarche : recherche de l’éternel reposoir où l’on a la possibilité de s’accorder ou de se perdre.

Il s’agit de rendre compte d’une amnésie possible et libératrice, de la mettre en scène. L’absence de transposition descriptive et choisie fait apparaitre le sujet comme flouté, absent. Cette absence constitue le pendant de la perte.

La photographie n’est pas une forme blanche remplie d’une signification reconnaissable à priori. L’image peut plus que le sujet. Ce dernier peut hélas devenir la propriété d’une réalité bavarde qui veut être interprétée afin que cela bavarde une nouvelle fois par peur du vide.

Le regardant regarde le regardé qui lui-même se rêve ailleurs.

Coline Termash

 




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